茶花女原版
A. 《茶花女》 盖斯东 是什么人原著里有介绍么
是阿尔芒的朋友,阿尔芒是通过他认识的玛格丽特。原著里有这个人的。
B. 1995年版的茶花女和原著有什么区别
1995年的茶花女是电影 相对于其它同类作品,更忠实于原著 希望我的答案对你有帮助
C. 小仲马的《茶花女》原著中,哪里出现了“我的心,不习惯幸福,或许,活在你心里更好,这样世界就看不到我
原著里的确有这句话
D. 电影窈窕淑女和原著茶花女有什么区别
《窈窕淑女》的原始素材,是萧伯纳的舞台名剧《卖花女》。
《茶花女》是小仲马的作品。
两个没什么联系。
E. 法语原版的《茶花女》不用很多,300字就可以了
MON avis est qu'on ne peut créer des personnages que lorsque l'on a beaucoup étudié les hommes, comme on ne peut parler une langue qu'à la condition de l'avoir sérieusement apprise.
N'ayant pas encore l'âge où l'on invente, je me contente de raconter.
J'engage donc le lecteur à être convaincu de la réalité de cette histoire dont tous les personnages, à l'exception de l'héroïne, vivent encore.
D'ailleurs, il y a à Paris des témoins de la plupart des faits que je recueille ici, et qui pourraient les confirmer, si mon témoignage ne suffisait pas. Par une circonstance particulière, seul je pouvais les écrire, car seul j'ai été le confident des derniers détails sans lesquels il eût été impossible de faire un récit intéressant et complet. Or, voici comment ces détails sont parvenus à ma connaissance. - Le 12 mois de mars 1847, je lus, dans la rue Laffitte, une grande affiche jaune annonçant une vente de meubles et de riches objets de curiosité.
Cette vente avait lieu après décès. L'affiche ne nommait pas la personne morte, mais la vente devait se faire rue d'Antin, n° 9, le 16, de midi à cinq heures.
L'affiche portait en outre que l'on pourrait, le 13 et le 14, visiter l'appartement et les meubles.
J'ai toujours été amateur de curiosités. Je me promis de ne pas manquer cette occasion, sinon d'en acheter, moins d'en voir.
Le lendemain, je me rendis rue d'Antin, n° 9. Il était de bonne heure, et cependant il y avait déjà dans l'appartement des visiteurs et même des visiteuses ; qui, quoique vêtues de velours, couvertes de cachemires et attenes à la porte par leurs élégants coupés, regardaient avec étonnement, avec admiration même, le luxe qui s'étalait sous leurs yeux.
Plus tard je compris cette admiration et cet étonnement, car m'étant mis aussi à examiner, je reconnus aisément que j'étais dans l'appartement d'une femme entretenue.
Or, s'il y a une chose que les femmes monde désirent voir, et il y avait là des femmes monde, c'est l'intérieur de ces femmes, dont les équipages éclaboussent chaque jour le leur, qui ont, comme elles et à côté d'elles, leur loge à l'Opéra et aux Italiens , et qui étalent, à Paris, l'insolente opulence de leur beauté, de leurs bijoux et de leurs scandales.
Celle chez qui, je me trouvais était morte : les femmes les plus vertueuses pouvaient donc pénétrer jusque dans sa chambre. La mort avait purifié l'air de ce cloaque splendide, et d'ailleurs elles avaient pour excuse, s'il en était besoin, qu'elles venaient à une vente sans savoir chez qui elles venaient. Elles avaient lu des affiches, elles voulaient visiter ce que ces affiches promettaient et faire leur choix à l'avance ; rien de plus simple ; ce qui ne les empêchait pas de chercher, au milieu de toutes ces merveilles, les traces de cette vie de courtisane dont on, leur avait fait, sans doute, de si étranges récits.
Malheureusement les mystères étaient morts avec la déesse, et, malgré toute leur bonne volonté, ces dames ne surprirent que ce qui était à vendre depuis le décès, et rien de ce qui se vendait vivant de la locataire.
Du reste, il y avait de quoi faire des emplettes. Le mobilier était superbe. Meubles de bois de rose et de Boule, vases de Sèvres et de Chine, statuettes de Saxe, satin, velours et dentelle, rien n'y manquait.
Je me promenai dans l'appartement et je suivis les nobles curieuses qui m'y avaient précédé. Elles entrèrent dans une chambre tene d'étoffe perse, et j'allais y entrer aussi, quand elles en sortirent presque aussitôt en souriant et comme si elles eussent eu honte de cette nouvelle curiosité. Je n'en désirai que plus vivement pénétrer dans cette chambre. C'était le cabinet de toilette, revêtu de ses plus minutieux détails, dans lesquels paraissait s'être développée au plus haut point la prodigalité de la morte.
Sur une grande table, adossée au mur, table de trois pieds de large sur six de long, brillaient tous les trésors d'Aucoc et d'odiot. C'était là une magnifique collection, et pas un de ces mille objets, si nécessaires à la toilette d'une femme comme celle chez qui nous étions, n'était en autre métal qu'or ou argent. Cependant cette collection n'avait pu se faire que peu à peu, et ce n'était pas le même amour qui l'avait complétée.
Moi qui ne m'effarouchais pas à la vue cabinet de toilette d'une femme entretenue, je m'amusais à en examiner les détails, quels qu'ils fussent, et je m'aperçus que tous ces ustensiles magnifiquement ciselés portaient des initiales variées et des couronnes différentes.
Je regardais toutes ces choses dont chacune me représentait une prostitution de la pauvre fille, et je me disais que Dieu avait été clément pour elle, puisqu'il n'avait pas permis qu'elle en arrivât au châtiment ordinaire, et qu'il l'avait laissée mourir dans son luxe et sa beauté, avant la vieillesse, cette première mort des courtisanes.
En effet, quoi de plus triste à voir que la vieillesse vice, surtout chez la femme ? Elle ne renferme aucune dignité et n'inspire aucun intérêt. Ce repentir éternel, non pas de la mauvaise route suivie, mais des calculs mal faits et de l'argent mal employé, est une des plus attristantes choses que l'on puisse entendre. J'ai connu une ancienne femme galante à qui il ne restait plus de son passé qu'une fille presque aussi belle que, au dire de ses contemporains, avait été sa mère. Cette pauvre enfant à qui sa mère n'avait jamais dit : << Tu es ma fille ”, que pour lui ordonner de nourrir sa vieillesse comme elle-même avait nourri son enfance, cette pauvre créature se nommait Louise, et, obéissant à sa mère, elle se livrait sans volonté, sans passion, sans plaisir, comme elle eût fait un métier si l'on eût songé à lui en apprendre un.
La vue continuelle de la débauche, une débauche précoce, alimentée par l'état continuellement maladif de cette fille, avaient éteint en elle l'intelligence mal et bien que Dieu lui avait donnée peut-être, mais qu'il n'était venu à l'idée de personne de développer.
Je me rappellerai toujours cette jeune fille, qui passait sur les boulevards presque tous les jours à la même heure. Sa mère l'accompagnait sans cesse, aussi assidûment qu'une vraie mère eût accompagné sa vraie fille.
J'étais bien jeune alors, et prêt à accepter pour moi la facile morale de mon siècle. Je me souviens cependant que la vue de cette surveillance scandaleuse m'inspirait le mépris et le dégoût.
Joignez à cela que jamais visage de vierge n'eut en pareil sentiment d'innocence, une pareille expression de souffrance mélancolique.
On eût dit une figure de la Résignation.
Un jour, le visage de cette fille s'éclaira. Au milieu des débauches dont sa mère tenait le programme, il sembla à la pécheresse que Dieu lui permettait un bonheur. Et pourquoi, après tout, Dieu qui l'avait faite sans force, l'aurait-il laissée sans consolation, sous le poids douloureux de sa vie ? Un jour donc, elle s'aperçut qu'elle était enceinte, et ce qu'il y avait en elle de chaste encore tressaillit de joie. L'âme a d'étranges refuges.
Louise courut annoncer à sa mère cette nouvelle qui la rendait si joyeuse.
C'est honteux à dire, cependant nous ne faisons pas ici de l'immoralité à plaisir, nous racontons un fait vrai, que nous ferions peut-être mieux de taire, si nous ne croyions qu'il faut de temps en temps révéler les martyres de ces êtres, que l'on condamne sans les entendre, que l'on méprise sans les juger ; c'est honteux, disons-nous, mais la mère répondit à sa fille qu'elles n'avaient déjà pas trop pour deux et qu'elles n'auraient pas assez pour trois ; que de pareils enfants sont inutiles et qu'une grossesse est temps per.
Le lendemain, une sage-femme, que nous signalons seulement comme l'amie de la mère, vint voir Louise qui resta quelques jours au lit, et s'en releva plus pâle et plus faible qu'autrefois.
Trois mois après, un homme se prit de pitié pour elle et entreprit sa guérison morale et physique ; mais la dernière secousse avait été trop violente, et Louise mourut des suites de la fausse couche qu'elle avait faite.
La mère vit encore : comment ? Dieu le sait.
Cette histoire m'était revenue à l'esprit pendant que je contemplais les nécessaires d'argent, et un certain temps s'était écoulé, à ce qu'il paraît, dans ces réflexions, car il n'y avait plus dans l'appartement que moi et un gardien qui, de la porte, examinait avec attention si je me déros rien.
F. 有什么经典的西方文学著作推荐
外国经典文学作品
代表作品
《变形记》[奥地利]卡夫卡
《童年》《在人间》《我的大学》[苏联]高尔基
《羊脂球》《项链》[法]莫泊桑
《变色龙》 [俄]契柯夫
《战争与和平》、《复活》[俄]托尔斯泰
《双城记》[英]狄更斯
《莎士比亚全集》[英]莎士比亚
《对话录》[希]柏拉图
《荷马史诗》[希]荷马
《哈克贝利.费恩历险记》[美]马克.吐温
《红与黑》[法]司汤达
《草叶集》[美]惠特曼
《神曲》[意]但丁
《堂吉诃德》[西]塞万提斯
《浮士德》[德]歌德
《社会契约论》[法]卢梭
《包法利夫人》[法]福楼拜
《高老头》[法]巴尔扎克
《玩偶之家》[挪威]易卜生
《安娜.卡列尼娜》[俄]托尔斯泰
《呼啸山庄》 艾米莉·勃朗特
《荆棘鸟》[美] 考琳 ·麦卡洛
《飘》玛格丽特·米切尔
《绞刑架下的报告》 伏契克,
《汤姆叔叔的小屋》,又译作《黑奴吁天录》和《汤姆大伯的小屋》[美]比彻·斯托夫人
《悲惨世界》、《巴黎圣母院》和《笑面人》 [法]雨果
《三剑客》 [法]大仲马
《简·爱》 [英]夏洛蒂·勃朗特
《茶花女》[法]小仲马
《基督山恩仇记》 大仲马
《钢铁是怎样炼成的》[ 苏联]奥斯特洛夫斯基
《老人与海》[美] 海明威
《泰戈尔短篇小说选》[印度]泰戈尔
《死魂灵》 (俄) 果戈理
《罪与罚》(上下) [俄] 陀思妥耶夫斯基
《双城记》 [英] 狄更斯
《麦田里的守望者》美]杰罗姆·大卫·塞林格《在路上》[美]杰克·凯鲁亚克
《热爱生命》[美]杰克·伦敦
《了不起的盖茨比》[美]菲茨杰拉德
《肖申克的救赎》[美]史蒂芬·金
《雾都孤儿》[英]迪更斯
《天使,望故乡》[美]托马斯·沃尔夫
《第22条军规》[美]约瑟夫·海勒
G. 茶花女、基督山伯爵这类法语书,有必要看英文原版的吗
可以看看英语版的,因为根据我的阅读经验看,一般19世纪的法、俄作品,你说的那内几本还有俄容罗斯托尔斯泰、PUSKINS等人的作品,我们翻译的质量还真的不如英国的好。如果有可能,你读读我们的《战争与和平》和蓝登书屋《WAR AND PEACE》,我们的叫人读不下去,翻译的支离破碎,看着看着就想扔掉书;但蓝登出的这个1927版翻译本忠实于冗长的原文还能叫你读着不觉得厌倦。
而且很具讽刺意味的是,我们很著名的蒋学模1947年翻译的《基督山伯爵》(这是国内最好的两个版本之一),正是从LONGMAN英译本转翻来的——因为蒋压根不懂法语
虽然这些19世纪法语作品往往都是20世纪初翻译成英语的,或许你会想当然地以为有很多单词会看不懂,其实完全不是这样,这些本子的单词大部分以我们今天CET-4级别的为主,句法结构上有CET-6难度的句子也不多见,一般人阅读起来没什么问题,读多了对应试做阅读理解和作文都很有帮助。
H. 茶花女在原著中的名字
(茶花女)书中,女主角的名字叫玛格丽特。
I. 茶花女原著写于什么语言
应该是法语吧。现在网上很多流传的什么英文原版应该指的是法语翻译成英语的那个版本。